Satisfaction pour le "Squale". Les juges ont partiellement annulé sa mise en examen.
La cour d'appel de Paris a annulé mercredi deux des trois chefs de mise en examen de l'ex-patron du renseignement intérieur Bernard Squarcini dans l'affaire dite des "fadettes" d'espionnage téléphonique d'un journaliste, a annoncé son avocat Me Patrick Maisonneuve.
M. Squarcini reste mis en examen pour "collecte de données à caractère personnel par un moyen frauduleux, déloyal ou illicite". "C'est une grande satisfaction pour Bernard Squarcini puisque le délit principal qui lui était reproché à savoir la violation du secret des correspondances (...) a été annulé purement et simplement par la chambre de l'instruction", a déclaré Me Maisonneuve à des journalistes.
Alors qu'il était directeur central du renseignement intérieur (DCRI), Bernard Squarcini avait été soupçonné par les juges parisiens Sylvia Zimmermann et Alain Nguyen The d'avoir illégalement requis et analysé les factures téléphoniques détaillées ("fadettes") du journaliste du Monde Gérard Davet dans le but d'identifier les sources du quotidien dans l'affaire Woerth-Bettencourt.