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OGM : Séralini publie une liste de soutien

Le professeur Gilles-Eric Séralini (c), accompagné de Corinne Lepage (g), devant les journalistes, le 20 septembre 2012 à Paris [Kenzo Tribouillard / AFP/Archives] Le professeur Gilles-Eric Séralini (c), accompagné de Corinne Lepage (g), devant les journalistes, le 20 septembre 2012 à Paris [Kenzo Tribouillard / AFP/Archives]

L'organisme de recherche sur les OGM dont le professeur Gilles-Eric Séralini est un membre-clé, le Criigen, a publié vendredi dans un communiqué une liste d'environ 190 noms de "scientifiques internationaux" de "33 pays" qui "apportent leur soutien" à l'étude controversée du chercheur.

Ces personnes ont "témoigné de leur soutien à l'étude en envoyant une lettre souvent très argumentée, soit au Criigen, soit directement à la revue scientifique qui a publié l'étude" sur le maïs NK603 et le RoundUp, affirme l'organisme, dont l'eurodéputée Corinne Lepage est présidente d'honneur.

En pièce jointe du communiqué envoyé par mail, le Comité de recherche et d'information indépendantes sur le génie génétique (Criigen) publie un document intitulé "soutien au Pr Séralini: 193 signataires de 33 pays" suivi d'une liste de noms et de centres de recherche.

Ces "soutiens" s'ajoutent, écrit le Criigen dans son communiqué, à celui de 140 scientifiques de France, en faisant allusion au texte publié par lemonde.fr intitulé "Science et conscience". L'AFP a relevé trois noms en commun.

"Les signataires du texte" publié par lemonde.fr "dont j'ai été l'initiateur mais dont plusieurs paragraphes ne sont pas de moi, désavouent une certaine manière de traiter Séralini. Une minorité de signataires pense que l'étude prouve la toxicité du NK603. Mais tous pensent que la non toxicité des OGM n'est pas prouvée et que les méthodes d'autorisation de mise sur le marché doivent être changées", a nuancé Pierre-Henri Gouyon, professeur au Muséum national d'histoire naturelle à Paris, interrogé par l'AFP.

"Il y a aussi des gens qui ont participé à la rédaction mais n'ont pas signé par crainte de conséquence pour leur carrière. J'ai moi-même conseillé à des gens qui attendait un poste de ne pas signer", a ajouté M. Gouyon.

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