Le principe est simple : permettre aux lycéens qui le souhaitent de passer l’examen du code de la route gratuitement à l’école.
Mais la proposition de Ségolène Royal adoptée lundi par sa région ne fait pas l’unanimité. «Nous risquons de voir des entreprises en dépôt de bilan, des enseignants et des secrétaires licenciés. Mme Royal déclenche une opération d’agression envers notre profession», s’insurge Philippe Colombani, président de l’Union nationale des indépendants de la conduite (Unic).
Face à ce tollé, la présidente de Poitou-Charentes a assuré hier qu’elle comptait «tenir bon», comme en 2010 pour l’instauration du pass contraception. «L’apprentissage du code de la route dans les lycées et même les collèges apparaîtra comme une évidence pour lutter contre la mortalité des jeunes sur la route», assure Ségolène Royal, selon qui 55 000 jeunes seraient concernés.
Pour l’heure, aucune modalité pratique n’a été dévoilée. Seule certitude, cette préparation se fera sous l’égide de la préfecture, en lien avec les auto-écoles, hors des heures de cours.