Les bureaux de vote ont fermé leurs portes dimanche à 18 heures locales à Wallis et Futuna, petit archipel français du Pacifique sud où se tenait l'élection des vingt membres de l'assemblée territoriale, a-t-on appris officiellement.
Comme de tradition dans ces îles françaises, les plus éloignées de la Métropole, les électeurs se sont rendues aux urnes le matin après la messe, le cou orné de colliers de fleurs colorées et parfumées.
A 17 heures, une heure avant la clôture du scrutin, la participation était de 80,39% pour un total de 8.897 électeurs inscrits, a indiqué à l'AFP un porte-parole de l'Administration supérieure.
Trente listes étaient en compétition pour ce vote, qui a lieu tous les cinq ans. L'assemblée précédente était dominée par une majorité entre UMP et centristes, mais les étiquettes nationales n'ont pas d'influence prépondérante sur le choix des électeurs.
La vie chère, le développement économique et l'amélioration des infrastructures publiques ont été des thèmes centraux de la campagne.
L'Assemblée territoriale délibère sur les affaires de l'archipel et vote le budget mais l'exécutif de la collectivité est assuré par l'Administrateur supérieur.
Le statut de 1961, qui régit Wallis et Futuna, reconnait l'autorité des trois rois coutumiers de ces îles où les traditions polynésiennes demeurent très ancrées. Les souverains sont étroitement associés à la gestion du territoire.
Wallis et Futuna sont situées dans le Pacifique sud-ouest, à environ 2.200 km à l'est de la Nouvelle-Calédonie.