Cette année, le splendide parcours sera un peu plus roulant qu’en 2015. Les sportifs emprunteront la place de l’Etoile, les quais de Seine ou le bois de Boulogne, avant d’arriver au pied de la tour Eiffel.
Pour leur 38e édition, les 20 km de Paris accueilleront cette année près de 30 000 coureurs au départ du pont d’Iéna. Un succès qui ne se dément pas et qui illustre le phénomène de société qu’est devenue la course à pied. A Paris, l’engouement est palpable. Les runners se sont approprié les voies sur berges, les parcs, les abords des bois…
«Longer les monuments parisiens en courant est un luxe»
Alors que le running avait, il y a quelques années, la préférence des sportifs résidant en milieu rural proche de la nature, les urbains ont contre-attaqué. Ils sont légion à chausser les baskets en ville, le matin à l’aube, le midi entre collègues ou le soir pour un run nocturne. «Découvrir de petites ruelles, dénicher des endroits inconnus ou longer les monuments parisiens en courant est un luxe», témoigne Greg, runner amoureux de la capitale.
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Courir au cœur de la plus belle ville du monde est le premier vecteur d’attraction lorsqu’on s’inscrit aux 20 km de Paris. La promesse de son parcours a de quoi séduire, même s’il connaîtra quelques modifications par rapport aux années précédentes, comme le souligne Philippe Espinasse, le directeur de course. «Le principal changement se situe au début, puisque la montée vers le Trocadéro sera supprimée au profit des quais, plus roulants, jusqu’à la place de l’Etoile via le pont de l’Alma et l’avenue Marceau.»
Un détour qui évitera aux coureurs encore froids de s’asphyxier sur la côte de l’avenue des Nations-Unies dès le premier kilomètre. Depuis la place de l’Etoile, les coureurs garderont l’allure sur l’avenue Foch avant un passage légèrement aplani dans le bois de Boulogne et une fin de course rive gauche via la voie express et le Quai Branly.
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Si le succès de cette petite promenade de 20 km doit beaucoup à son tracé, la qualité de ses animations n’est pas en reste. Depuis 2014, la course se décline sur des thèmes relatifs à l’art. Cette année sera placée sous le signe de la bande dessinée sous la houlette de Soledad Bravi, marraine de l’épreuve. La dessinatrice est connue pour avoir participé au «Cahier running des paresseuses».