Partir le ventre vide sur une course conduit, pour beaucoup de spécialistes, à une hypoglycémie assurée. A moins d’être habitué aux efforts et entraînements légers à jeun, se lancer dans une sortie sans avoir mangé lorsqu’on débute est inutile.
Cela générera automatiquement une grosse fatigue et une interruption de son footing. Mettre du carburant dans son moteur est donc une priorité. Et bien avant la course. Les trois jours avant l’épreuve, il est nécessaire de reconstituer les stocks énergétiques en favorisant les aliments riches en glucides : pâtes, riz, semoule, pommes de terre… Supprimer aussi les plats trop épicés, trop gras afin d’éviter les mauvaises surprises intestinales.
Le matin de l’épreuve, il est conseillé de prendre un petit déjeuner plus de deux heures avant le départ afin de laisser passer la digestion et d’éviter de partir le ventre lourd. En course, on vise un apport en énergie continu (barres, gels, pâtes de fruits, compotes, fruits secs…) pour limiter ou retarder l’épuisement des stocks énergétiques internes. Les ravitaillements lors des compétitions proposent souvent un choix varié d’aliments.
Stocks énergétiques
Il ne faut pas hésiter à prendre quelques secondes pour refaire le plein et diversifier son alimentation. Si on privilégie le gel comme principal apport glucidique, attention à bien boire de l’eau pour faciliter l’assimilation de ces produits fortement dosés en glucides.
Après la course, on concentrera sa récupération sur un apport suffisant en protéines pour réparer les tissus musculaires. Reconstituer les stocks énergétiques et assurer les apports nécessaires en vitamines, minéraux et oligo-éléments font également partie des bons réflexes pour repartir sur de bonnes bases d’entraînement.