Grâce à sa victoire éclatante, dimanche soir, au Vélodrome face à l’OM (1-4), l’AS Monaco a pris la tête de la Ligue 1. Et peut rêver du titre de champion de France en fin de saison.
Monaco, dix-sept ans après ? Le club de la principauté court après un titre de champion de France depuis 2000, date de son dernier sacre. Une éternité pour la formation du Rocher, couronnée à sept reprises dans son histoire, qui pourrait prendre fin au mois de mai prochain.
La route est encore longue d’ici là, mais l’équipe entraînée par Leonardo Jardim s’est affirmée, si elle est en avait encore besoin, comme un prétendant plus que sérieux, dimanche soir, avec l’éclatante victoire décrochée à Marseille (1-4) pour prendre la tête de la Ligue 1 devant Nice, grâce à une meilleure différence de buts, et maintenir le PSG à trois points.
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Un succès dans la lignée de sa première partie de saison, où l’ASM avait déjà impressionné par sa puissance offensive. Et le passage en 2017 ne semble pas avoir enrayé la belle mécanique monégasque, qui a déjà inscrit plus de buts au bout de vingt journées que sur l’ensemble de la saison dernière (60 buts contre 57).
60/501 - 12% des buts marqués en @Ligue1 cette saison ont été marqués par @AS_Monaco. Spectacle.
— OptaJean (@OptaJean) 15 janvier 2017
Une machine, guidée par Radamel Falcao, Valère Germain, Bernardo Silva ou encore Thomas Lemar, qui pratique un football alléchant, l’un des meilleurs d’Europe actuellement, et qui semble innarrêtable. De quoi espérer décramponner le voisin niçois et surtout mettre un terme à la domination parisienne ces quatre dernières saisons, malgré un calendrier surchargé pour des Monégasques encore en lice en Coupe de France, Coupe de la Ligue et Ligue des champions.
«Même derrière nous au classement, Paris reste favori pour le titre. Mais on a nos arguments, a affirmé Djibril Sidibé. Cette année, on ne craint pas le PSG. À nous de faire le nécessaire pour les distancer le plus longtemps possible.» Et le rendez-vous entre les deux clubs, programmé à la fin du mois au Parc des Princes, pourrait s’avérer décisif.