La Fifa a approuvé mardi à l'unanimité le passage à quarante-huit équipes avec seize groupes de trois nations à partir de l'édition 2026.
Une volonté d'augmenter le nombre de pays qualifiés fermement défendue par Gianni Infantino depuis son élection à la tête de l’instance internationale en février dernier. Selon lui, cette nouvelle formule devrait accroître l'intérêt sportif du Mondial et ses retombées financières. D’un point de vue économique, un élargissement permettrait d’engendrer plus de six-cent millions d’euros de recettes supplémentaires.
The FIFA Council unanimously decided on a 48-team #WorldCup as of 2026:
16 groups of 3 teams. Details to follow after the meeting.— FIFA Media (@fifamedia) 10 janvier 2017
Aucune précision n'a encore été donnée sur la question cruciale de la répartition des places supplémentaires entre chaque confédération. Selon une source proche de la Fifa, l'Europe passerait à seize places (contre treize aujourd'hui) et l'Afrique à neuf (contre cinq).
Accroître l'intérêt sportif
Lancé en 1930 avec treize équipes, passé à vingt-quatre en 1982 et à trente-deux en 1998, le Mondial de football continue donc à grossir, sur le modèle de l'Euro passé à vingt-quatre équipes lors de la dernière édition en France.
Pour Gianni Infantino, qui a succédé en février dernier à Sepp Blatter, ce passage à quarante-hui équipes va encore accroître l'intérêt sportif de la compétition reine du sport roi, en donnant à plus de pays et pas seulement les grandes puissances du foot l'espoir de se qualifier.
L'Islande et le pays de Galles ont atteint respectivement les quarts et les demi-finales de l'Euro en France cet été, bénéficiant du passage de seize à vingt-quatre équipes de la compétition continentale, fruit de la volonté de Michel Platini, ex-patron de l'UEFA, et de... Infantino, alors son secrétaire général.
Infantino a dû faire face aux réticences notamment de grands clubs européens qui estiment le calendrier des joueurs déjà très chargé.