Le footballeur français Samir Nasri est dans le viseur de l'agence antidopage espagnole, soupçonné d'avoir bénéficié d'un traitement illégal dans une clinique américaine.
L'affaire a été déclenché après la publication d'un tweet par DripDoctors, une clinique privée de Los Angeles. Dans le message, l'établissement affirmait avoir fourni au joueur du FC Séville un traitement «à domicile». Un cliché accompagnant le message montrait Samir Nasri avec une infirmière.
We provided @SamNasri19 a concierge Immunity IV Drip to keep him hydrated & in top health during his busy soccer season with @SevillaFC pic.twitter.com/bfDNeM5vQu
— Drip Doctors (@DripDoctors) 27 décembre 2016
Le sportif aurait bénéficié d'une perfusion «d'Immunity IV Drip», un traitement qui lui permettrait de «rester hydraté et en top forme pendant son intense saison». Le produit contiendrait des vitamines C et B, de la lysine, du zinc ainsi que «des nutriments spécialement formulés pour aider à combattre les superbactéries et les virus courants».
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Or, il se trouve que les règles en vigueur interdisent les infusions intraveineuses de plus de 50 millilitres. Et selon une source au sein de l'agence espagnole antidopage, citée par le quotidien El Pais, «la présence d'un sportif dans une clinique comme celle-ci est suspecte en tant que telle».
Pour l'heure, ni Samir Nasri ni le club du FC Séville, n'ont réagi.