Sa cote de popularité est intacte. Comme souvent, Paul Pogba a été l’un des Tricolores les plus sollicité, lundi, lors de la rencontre avec les supporters avant la première séance d’entraînement à Clairefontaine.
Egal à lui-même, le milieu de terrain s’est prêté avec un grand sourire au jeu des selfies et des autographes. Pourtant, le joueur le plus cher de l’histoire (environ 110 millions d’euros), qui connait un début de saison mitigé à Manchester United, peine toujours à démontrer l’étendue de son potentiel en équipe de France.
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A 23 ans, l’ancien turinois devrait intégrer, vendredi, face à la Bulgarie en éliminatoires de la Coupe du monde 2018, le top 50 des internationaux français les plus capés avec une 41e sélection. Preuve que depuis ses débuts en mars 2013, il est devenu un élément majeur des Bleus aussi bien sur qu’en dehors des terrains. Sans pour autant parvenir à devenir le leader technique tant attendu, comme en témoigne son Euro 2016 en demi-teinte, ni répondre aux nombreuses attentes placées en lui.
«Il y a une attente qui est trop grande, car lorsqu’il fait les choses bien, il suscite toujours plus d’attentes», a confié Didier Deschamps. Le problème est peut-être lié aussi à son positionnement sur le terrain. Avec les Bleus, Paul Pogba évolue dans une position un peu plus reculée.
«Il est dans un rôle de milieu un peu plus loin du but adverse. (…) Il doit permettre à l’équipe d’avoir un équilibre à la perte du ballon et être performant à la récupération», a expliqué le sélectionneur français avant d’ajouter : «Paul ne peut donc pas à la fois sortir les ballons, organiser le jeu, faire des passes décisives et marquer». Il en a néanmoins le talent pour…
Les Bleus ont débuté ce stage par un 1er entraînement hier. Ils en ont profité pour aller passer quelques minutes avec leurs supporters! pic.twitter.com/ewGMqsjpvb
— Equipe de France (@equipedefrance) 4 octobre 2016