Dire que Ludogorets Razgrad est le «PSG bulgare» serait un peu exagéré au regard de l’historique des deux équipes. Et pourtant, le futur adversaire de Paris, ce mercredi, pour la 2e journée de la Ligue des champions, a connu un destin similaire au club de la capitale ces dernières années.
En l’espace de cinq ans seulement, «les Aigles de Razgrad» sont devenus les nouvelles terreurs du championnat de Bulgarie au point de ne plus avoir de véritables concurrents. Depuis leur montée historique en première division en 2011, ils ont tout englouti ou presque sur leur passage, ne laissant que les miettes à leurs adversaires et aux principaux clubs historiques du pays (CSKA Sofia, Levski Sofia, Litex Lovetch…).
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Dès sa première saison au plus haut niveau, le Ludogorets Razgrad a réalisé le triplé championnat-Coupe-Supercoupe de Bulgarie avant de rafler quatre autres titres de champion d’affilée. Et durant cette période, le club de la ville situé au nord-est de la Bulgarie a perdu moins d’une vingtaine de matches. De quoi inciter les Parisiens à la prudence au moment de se rendre à Sofia.
La fortune de Kiril Domuschiev
La formation bulgare doit cette ascension fulgurante à un homme : Kiril Domuschiev, qui n’est autre que le président du laboratoire pharmaceutique Huvepharma et dont la fortune est estimée à 500 millions d’euros. En 2010, le richissime hommes d’affaire décide de racheter le club, habitué à végéter dans les divisions inférieures, et y investit une - infime - partie de sa fortune aussi bien dans l’achat de joueurs que dans les infrastructures.
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Rien que l’été dernier Ludogerets, qui dispose d’un budget avoisinant timidement les dix millions d’euros, a déboursé 500.000 euros sur le marché des transferts, soit plus que tous les autres clubs de l’élite bulgare réunis. Bien loin des sommes dépensées par le PSG, mais suffisant pour devenir le nouveau mastodonte du football bulgare et espérer créer de nouveaux exploits sur la scène européenne. Comme en 2013, lorsque le Ludogorets Razgrad avait sorti la Lazio Rome en 16es de finale de la Ligue Europa, ou encore la saison suivante quand il est devenu le premier club bulgare à inscrire des points en phase de poules de la Ligue des champions grâce à une victoire contre Bâle (1-0) avant de décrocher un match nul contre à Liverpool (2-2).
Une importante colonie brésilienne
Et pour écrire un nouveau chapitre de son histoire, le club de la «forêt sauvage» compte sur son importante colonie brésilienne composée de sept joueurs brésiliens (dont cinq ont été naturalisés), et notamment Jonathan Cafu, l’attaquant vedette de l’équipe. Thiago Silva, Marquinhos et les Parisiens sont prévenus.