Les Bleus ont connu une rentrée mitigée. Disciplinés et appliqués lors de leur victoire en Italie (1-3), ils ont été trop brouillons et moins efficaces, mardi soir, en Biélorussie (0-0) pour leur début dans les éliminatoires de la Coupe du monde 2018. Les vice-champions d’Europe savent ce qu’il leur reste à travailler avant de retrouver la Bulgarie, le 7 octobre prochain, au Stade de France.
Un intérim tranquille dans les buts
Que ce soit en Italie ou en Biélorussie, Steve Mandanda n’a pas eu beaucoup de travail. Le gardien de Crystal Palace a tranquillement assuré l’intérim en l’absence d’Hugo Lloris, qui devrait récupérer sa place et son brassard de capitaine face aux Bulgares. Mandanda reprendra sa place sur le banc des remplaçants avec Benoît Costil ou Alphonse Aréola.
Une défense au presque parfait
C’est l’une des satisfactions de ces deux rencontres de rentrée. A défaut d’être convaincants offensivement, les Bleus ont été solides défensivement autour de la charnière centrale composée de Raphaël Varane et Laurent Koscielny. Ce dernier s’impose d’ailleurs de match en match comme le patron de la défense française. Sur les côtés, Djibril Sidibé à droite et Layvin Kurzawa à gauche ont répondu aux attentes. Et s’ils n’ont pas gagné leur place, ils en sont pas très loin, les autres défenseurs n’ayant pas ou vraiment très peu joué. Un signe.
Un juste milieu à trouver
Les qualités de Paul Pogba, N’Golo Kanté, Moussa Sissoko ou encore Blaise Matuidi ne sont pas à remettre en cause. Mais la mayonnaise a dû mal à prendre au milieu, peu importe le système utilisé (4-4-2 ou 4-2-3-1). Et ces difficultés sont symbolisées par Paul Pogba qui peine toujours à s’exprimer pleinement sous le maillot bleu en raison d’un positionnement toujours aussi flou. C’est donc un double dilemme que le sélectionneur tricolore va devoir régler au plus vite.
.@MoussaSissoko nous livre sa réaction à l'issue du match nul entre la France et la Biélorussie #FiersdetreBleus pic.twitter.com/HnEShNakdE
— Equipe de France (@equipedefrance) 7 septembre 2016
Une attaque patraque
Si les Tricolores se sont montrés efficaces à Bari, ils ont souffert d’un cruel manque de réussite sur la pelouse de la Borisov Arena. Ni Olivier Giroud, trop imprécis, ni Antoine Griezmann, encore à court de forme, ne sont parvenus à débloquer la situation, quand Anthony Martial a alterné le bon et le beaucoup moins bon lors des deux matchs. Les autres attaquants ont dû se contenter que de quelques minutes de jeu. La solution pourrait venir de Kingsley Coman et Alexandre Lacazette, tous deux blessés pour ces rendez-vous. A moins d’un très improbable retour de Karim Benzema…
Des occasions, plein d'occasions. Insuffisantes pour trouver la solution. Les Bleus méritaient mieux! #BIEFRA pic.twitter.com/94D5SXmzh3
— Equipe de France (@equipedefrance) 6 septembre 2016