Aussi étonnant que cela puisse paraître, les Islandais, futurs adversaires des Bleus, ne possèdent pas de réels noms de famille et rattachent à la place, un suffixe au prénom de leur père.
Pour les garçons, le suffixe -son - qui correspond à «fils », succède ainsi au prénom du père. Pour les filles, c'est le son –dóttir («fille de»).- qui est rattaché.
Par exemple, l’attaquant islandais Kolbeinn Sigthorsson est le fils de Sigthor, le capitaine de l’Islande Aran Gunnarsson «fils de Gunnar» et le commentateur fou islandais Gudmundur Benediktsson est le fils de Benedikt.
Toutefois, des exceptions sont tout de même permises dans le cas de personnes portant un nom étranger, comme ça a été le cas pour le footballeur international islandais Eidur Gudjohnsen.
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Par ailleurs, les Islandais n’ont pas une totale liberté pour choisir le prénom de leurs enfants, ils doivent le choisir parmi une liste de 1.700 prénoms pour les garçons et 1.850 prénoms pour les filles. S’ils veulent choisir un prénom qui n’est pas dans cette liste, la demande doit être soumise au Comité islandais des noms (Mannanafnanefnd) qui peut l’accepter ou la rejeter.