Discret depuis l'affaire Periscope, Serge Aurier est sorti du silence. Dans un long entretien accordé à Clique.tv, le latéral du PSG est revenu sur son dérapage et se confie sur son avenir entre autres.
Pointé du doigt après l’affaire Periscope puis celle de la boîte de nuit lors de laquelle il aurait donné un coup à un policier, Serge Aurier avait décidé de se faire petit et d’éviter de répondre à la presse. Dans cette optique, il a décidé de faire confiance à Mouloud Achour et Clique.tv pour sortir du silence. «Avant l’affaire, j’étais quelqu’un d’ouvert, je parlais à la presse après chaque match avec plaisir. Maintenant, j’ai décidé de ne pas calculer tout ce qui se dit et de rester discret, de ne plus faire d’interview jusqu’à ce que je quitte la France, si je quitte la France», a confié l’international ivoirien.
A lire aussi : Le selfie gênant de Serge Aurier avec Booba
Sans langue de bois, le joueur est notamment revenu sur son dérapage sur Periscope, en février dernier, lorsqu’il avait traité son entraîneur, Laurent Blanc, de « fiotte ». «Ce mot, c’était dans la rigolade, explique-t-il. Une fiotte, c’est quelqu’un qui a peur on va dire. C’est un mot qui est peut-être mal placé mais qui n’a pas de grande importance. Ce n’est pas du tout de l’homophobie, chacun fait sa vie. Mais ce n’est pas méchant.»
«Je ne suis pas fier de cette histoire. Je m’en suis excusé, certains m’ont dit que je n’étais pas sincère. Mais je me suis excusé aussi pour mon président (Nasser Al-Khelaïfi, ndlr) car il me considère comme son fils. Si j’ai envie de rester au PSG, c’est pour lui. Si ça ne dépendait que de moi, je serais déjà parti», a ajouté celui qui était notamment annoncé en Angleterre. Il a aussi expliqué qu'il avait arrangé les choses avec Laurent Blanc.
Serge Aurier en a également profité pour revenir sur l'affaire de la boîte de nuit et donné sa version des faits. «Ils nous ont dit "mettez-vous sur le côté, c’est un contrôle". Les choses se sont envenimées, on connait tous la BAC, on sait comment ça se passe (…) C’était violent. Ils sont sortis de la voiture, m’ont insulté, contrôlé, m’ont brutalisé (…). Le pire c'est que derrière le flic dit que je lui ai mis un coup au thorax... un coup de coude. Si j’avais voulu le toucher je lui aurais mis une bonne droite.»