Serge Aurier doit prochainement connaître la nature de la sanction émise par le PSG à son encontre après ses insultes proférées sur Periscope. En attendant, le latéral ivoirien peut désormais compter sur le soutien du vestiaire parisien pas rancunier pour un sou.
Le gardien remplaçant Salvatore Sirigu traité de «guez» par Aurier («nul») aurait été l’un des premiers à pardonner à son coéquipier qui l’a appelé au téléphone pour présenter ses excuses. «Serge a présenté ses excuses. C’était une discussion franche entre Serge et "Salva" qui a permis d’aplanir la situation. Salvatore lui a dit qu’il ne bloquerait pas son retour», croit savoir un proche de l’international italien dont les propos sont rapportés par BFMTV.
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Aurier a également eu une franche discussion avec Ibrahimovic. Tout en lui rappelant qu’il avait commis une erreur, le géant suédois lui a assuré qu’il était prêt à tourner la page. «Serge n’est pas un mauvais garçon, confie un joueur parisien. Il n’est pas vicieux, il a toujours été apprécié et surtout il fait le lien entre les jeunes et les cadres, donc son retour après des bonnes discussions serait accepté.», explique un autre joueur cité sous couvert d’anonymat par BFM TV.
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Cette pluie de soutiens vient s’ajouter à celui de Blaise Matuidi, samedi 20 février, à l’issue de la victoire contre Reims (4-1). «Serge, c'est mon ami, c'est l'ami de tout le monde dans le vestiaire. Il est apprécié par tout le monde. Après, on sait qu'il a fait une erreur, mais l'erreur est humaine.», avait déclaré le milieu de terrain international. Désormais joueur du Hebei China Fortuna, Ezequiel Lavezzi avait également volé au secours de son ancien coéquipier sur Twitter. "On peut tous se tromper, ce qui est important est de faire face aux erreurs et demander les excuses nécessaires, comme Serge a fait. Je suis avec toi", a écrit en français l'international argentin mercredi 24 février.
Pour rappel, Serge Aurier a rencontré jeudi 25 février Laurent Blanc. Ce dernier a été chargé par le président Nasser Al-Khelaïfi de fixer, en accord avec ses dirigeants, sa sanction.