Privé de Neymar et Thiago Silva, le Brésil joue sa place en finale de sa Coupe du monde ce mardi contre l'Allemagne, avide de revanche après la finale perdu en 2002 au Japon.
A peine entré dans sa Coupe du monde, que le Brésil semblait déjà condamné. La faute à une entame loin d’être réjouissante et des prestations peu convaincantes.
Et pourtant, la Seleçao n’a jamais été aussi près de décrocher sa sixième étoile. Seules deux marches la séparent du titre suprême, espéré par plus de 200 millions de Brésiliens.
Mais l’avant-dernière, sur laquelle l’attend ce mardi l’Allemagne en demi-finales, pourrait s’avérer trop haute pour des Auriverde privés de leur meilleur joueur Neymar (blessé) et de leur capitaine Thiago Silva (suspendu).
«Neymar, c’est la référence pour nous, a déclaré Willian. Il est capable de décider du sort d’un match et jouer sans lui sera difficile.»
Avant de sortir sur une civière à la toute fin du quart de finale contre la Colombie (2-1), victime d’une fissure de la troisième vertèbre après un coup de genou dans le dos, le n°10 brésilien, avait réalisé bien des miracles - 4 buts notamment - pour éviter à la formation de Luiz Felipe Scolari un terrible camouflet.
Comme pour le remercier, ses coéquipiers veulent se servir de son absence pour se rapprocher du Graal.
«C’est un motif de plus pour nous battre», a ainsi lancé Hulk. «Nous devons aller chercher ce titre que nous dédierons à Neymar», a surenchéri Fernandinho.
Un supplément d’âme et d’énergie qui ne seront pas de trop face à une Nationalmannschaft, présente dans le dernier carré pour la quatrième fois consécutive depuis sa finale perdue en 2002 au Japon contre… le Brésil (2-0). Et à cette époque, sur le banc brésilien se trouvait déjà un certain Scolari. L’histoire se répétera-t-elle ?