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Disparus de l'Isère : le suspect des meurtres en 1988 et 2000 mis en examen et placé en détention provisoire

Cet homme d’une soixantaine d’années a été interpellé après que son ADN a été identifié. [Philippe HUGUEN / AFP]

L’individu interpellé lundi 25 novembre dans le cadre de deux affaires de meurtre non élucidées vieilles de 22 et de 36 ans, a été mis en examen pour les deux homicides avant d’être placé en détention provisoire ce lundi 2 décembre.

Le mystère touche-t-il à sa fin ? Ce lundi 2 novembre, un homme a été mis en examen et placé en détention provisoire, a indiqué le parquet de Nanterre (Hauts-de-Seine). L’individu est suspecté d’être impliqué dans l’assassinat de deux femmes, la première en 1988, la deuxième en 2000.  

Comme l’avait confirmé le ministère public à CNEWS mercredi 27 novembre dernier, le suspect avait été arrêté lundi 25 novembre par les gendarmes de la Section de Recherches (SR) de Grenoble avant d’être placé en garde à vue.

Celle-ci a été levée vendredi 29 novembre au matin. À l’issue de cette garde à vue, il a été présenté à un juge des libertés et de la détention (JLD) du tribunal judiciaire de Dijon, qui l’avait placé en détention, dans l’attente de son transfèrement à Nanterre.

Pour rappel, cet homme d’une soixantaine d’années a été interpellé après que son ADN a été identifié. Le premier meurtre a eu lieu le 3 août 1988. Ce jour-là, le corps de Nathalie Boyer, une adolescente de 15 ans portée disparue à Saint-Quentin-Fallavier, avait été retrouvée égorgée dans la même commune.

«Ma mère connaissait le suspect»

Nathalie Boyer fait partie des victimes du dossier des «disparus de l'Isère» qui concerne neuf disparitions ou meurtres d'enfants dans le département entre 1983 et 1996.

Le 12 mai 2002, c’est celui de Leila Afif qui avait été repêché dans un canal à La Verpillière. Cette mère de cinq enfants âgée de 40 ans avait été tuée par balles. C’est d’ailleurs grâce aux scellés de son dossier que l'ADN du suspect a pu être retrouvé.

Dans un entretien accordé au quotidien régional Ouest-France, Dounia, fille de Leila Afif, a estimé que la victime «connaissait le suspect». «Ma mère connaissait le suspect. J’ai cru devenir folle. Cette famille, je la connais très bien. Nous sommes des amis. Ils sont effondrés d’apprendre la nouvelle», a-t-elle raconté.

«Il zonait en voiture dans la ville, et proposait toujours de nous faire monter. J’entends beaucoup de choses sur lui, il faut que les langues se délient», a-t-elle ajouté.

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