Dans un communiqué publié ce jeudi 7 novembre, le parquet de Rennes a indiqué que l’enfant de 5 ans, blessé par balles à la tête samedi 26 octobre à Pacé, présentera «très vraisemblablement des séquelles neurologiques», précisant qu’«une infirmité permanente est envisagée par le médecin légiste».
Plus de dix jours après sa blessure par balle à la tête, l’enfant de 5 ans n’est plus en danger. En effet, le parquet de Rennes (Ille-et-Vilaine) a indiqué, ce jeudi 7 novembre, que le pronostic vital de l’enfant n’est plus engagé. Néanmoins, cette grave blessure laissera malheureusement des traces.
En effet, le ministère public a fait savoir que la victime «présentera très vraisemblablement des séquelles neurologiques et une infirmité permanente est envisagée par le médecin légiste».
À la suite de la blessure de l’enfant à Pacé, près de Rennes, samedi 26 octobre, le parquet de Rennes a décidé d’ouvrir une information judiciaire de faits de «tentative d’assassinat et association de malfaiteurs en vue de commettre un crime, à Rennes, Pacé et Vézin le Coquet».
Celle-ci a pour but d’identifier et d'interpeller les occupants du véhicule ayant pris en chasse celui de la victime et duquel les coups de feu ont été tirés, «ainsi que leurs complices ou coauteurs».
L'enfant blessé par balles lors d'une course-poursuite
Pour rappel, l’enfant de 5 ans a été blessé lors d’une course-poursuite. Comme l’avait indiqué auparavant le ministère public, le père avait été alerté qu’un groupe d’hommes était à sa recherche. Il avait alors souhaité mettre son enfant à l’abri chez la mère de ce dernier, tout en voulant «s’y cacher également».
Lorsqu’il avait quitté son domicile, le père de famille s’était «aperçu qu’un véhicule, dont les occupants étaient cagoulés, le suivait. Bien qu’il ait essayé de les semer, au moins l’un d’eux a ouvert le feu à plusieurs reprises sur son véhicule, touchant l’enfant à deux reprises à la tête», avait expliqué le parquet de Rennes après les faits.
L’enquête avait permis «d’établir les liens, jusqu’à présent supposés, avec le trafic de stupéfiants du quartier de Maurepas, à Rennes». Aujourd’hui, celle-ci se poursuit sous l’autorité du juge d’instruction de la Juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) de Rennes. Elle est confiée en co-saisine «aux services spécialisés de la police et de la gendarmerie nationale».