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Doubs : un homme de 54 ans ciblé par des tirs au volant de sa voiture provoque un accident et décède

La victime a ensuite succombé à ses blessures sur les lieux de l'accident.   [Denis CHARLET/AFP]

Un homme de 54 ans a été tué ce mardi 5 novembre en début d’après-midi après avoir été la cible de tirs d'arme à feu à Seloncourt (Doubs). Ce dernier se trouvait au volant de sa voiture au moment des faits.

Un cinquantenaire a été la cible de tirs d’armes d'arme à feu à Seloncourt (Doubs) ce mardi 5 novembre en début d'après-midi, a appris CNEWS de sources policières. L’homme est ensuite décédé alors qu’il se trouvait au volant de sa voiture. L’auteur du crime a pris la fuite. 

Les faits sont survenus à 14h30, lorsqu’un individu à pied et armé s'est porté au niveau d'un automobiliste qui circulait dans le centre-ville de Seloncourt. «Il l'a touché à bout portant en tirant à hauteur de la vitre du conducteur», a déclaré à l'AFP le procureur de Montbéliard Paul-Edouard Lallois, qui s'est rendu sur la scène de crime. «C'est une exécution en pleine rue, ce sont des faits gravissimes», a-t-il ajouté.

«La voiture a fait plusieurs centaines de mètres avant de s'immobiliser sur un trottoir», a-t-il précisé. Le conducteur âgé de 54 ans selon les pompiers, était conscient à l'arrivée des secours. La victime a ensuite succombé à ses blessures sur les lieux.  

Une autre blessée 

En perdant le contrôle de sa voiture, l’homme blessé par balle a percuté un autre véhicule conduit par une femme de 50 ans. Cette dernière est ressortie de l’accident légèrement blessée, ont indiqué les pompiers. 

Sur les caméras de vidéosurveillance de la commune, «on voit cet homme déjà armé, qui va à la hauteur de la victime, brandit son arme et, de manière très froide, tire plusieurs coups», a indiqué le Paul-Edouard Lallois qui a ouvert une enquête pour «assassinat». Le tireur a ensuite «pris la fuite à bord de son véhicule qui était garé à proximité», il est activement recherché par les autorités, a annoncé le procureur. 

L'enquête a été confiée au commissariat de Montbéliard et au service interdépartemental de la police judiciaire (SIPJ) de Besançon. Selon les premiers éléments de l’enquête, l'affaire serait liée à un «règlement de comptes», a rapporté France 3 Bourgogne-Franche-Comté

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