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Fusillade devant une discothèque en Ardèche : le jeune homme de 22 ans grièvement blessé est décédé

L'enquête «se poursuit» mais aucune interpellation n'a eu lieu à ce stade, selon la substitut du procureur, Charlotte Cerna. [BERTRAND GUAY / AFP]

Le jeune homme de 22 ans qui avait été grièvement blessé lors d'une fusillade sur le parking d'une discothèque en Ardèche est décédé ce samedi 2 novembre.

Atteint d'une balle dans la tête, le jeune homme grièvement blessé lors d'une fusillade survenue devant une discothèque en Ardèche est décédé. D'après le parquet de Privas, il a succombé à ses blessures ce samedi 2 novembre, en début d'après-midi.

Agé de 22 ans et originaire de Romans-sur-Isère, il avait été transporté en urgence absolue au centre hospitalier de Valence après la fusillade, dans la nuit de jeudi à vendredi.

Les tirs, qui seraient liés au trafic de stupéfiants, avaient éclaté vers 2h30 du matin, sur le parking d'une discothèque à Saint-Péray, en Ardèche, non loin de Valence (Drôme).

Le tireur a été décrit comme un individu vêtu de noir, dont le visage était dissimulé sous une cagoule. Il a fait feu avec une arme de poing avant de prendre la fuite. D'après la substitut du procureur, Charlotte Cerna, l'enquête «se poursuit» et n'a pas donné lieu à des interpellations à ce stade.

Deux autres personnes ont été blessées dans cette fusillade : une femme de 24 ans, touchée à une jambe, et un homme de 22 ans qui a reçu des éclats. Ils restent hospitalisés pour le moment, selon le parquet.

Sur Facebook, le Rugby Club Romans-Péage (RCRP) a rendu hommage au jeune homme décédé, Nicolas, qui était l'un de ses membres. Il s'est dit «de nouveau anéanti» par ce décès «dans d'atroces circonstances», après celui du jeune Thomas, tué lors d'un bal à Crépol en novembre 2023 et qui jouait lui aussi sous les couleurs du RCRP.

La maire de Romans-sur-Isère, Marie-Hélène Thoraval, a également réagi sur X, déplorant que sa ville soit «meurtrie» par «ce nouveau drame, conséquence d'un acte barbare, gratuit et totalement insensé». Le ministre de l'Intérieur, Burno Retailleau, a lui aussi déploré cette «nouvelle tragédie», accusant «l'ultraviolence» de semer «la mort et le chaos».

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