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Adolescent de 14 ans battu à mort dans les Pyrénées-Orientales : une marche blanche organisée ce dimanche

Ses camarades du collège et du lycée ont ainsi donné rendez-vous à 13h30 devant la mairie d’Alénya pour lui rendre un dernier hommage. [IDRISS BIGOU-GILLES / AFP]

Une marche blanche est organisée ce dimanche à Alénya (Pyrénées-Orientales), dans le village où le corps d’un adolescent de 14 ans, battu à mort, a été retrouvé au domicile familial dix jours auparavant.

Une émotion encore vive dans le village. Les jeunes amis d’Emilio, cet adolescent de 14 ans retrouvé mort au domicile familial d’Alénya (Pyrénées-Orientales) dans la nuit du mercredi 23 au jeudi 24 octobre dernier, décédé après avoir été battu à mort, ont tenu à lui rendre hommage ce dimanche 3 novembre en organisant une marche blanche en sa mémoire.

Comme le rapporte l'Indépendant, quelques jours seulement après que la mise en examen pour «meurtre sur mineur de moins de 15 ans» de la mère de la victime et de son beau-père, ses camarades du collège et du lycée ont ainsi appelé à un rassemblement à 13h30 ce dimanche devant la mairie d’Alénya, place de la République. Le cortège doit s'élancer à 14h.

Le beau-père bien connu de la justice

En effet, le beau-père du garçon de 14 ans a été mis en examen et écroué jeudi, a-t-on appris vendredi auprès du parquet. Présenté au juge d'instruction le jour même, l'homme de 42 ans «a gardé le silence (...) durant son interrogatoire», avait précisé le procureur de la République adjoint de Perpignan, Nicolas Brignol.

La mère d'Emilio avait aussi été mise en examen pour meurtre sur mineur de 15 ans et écrouée lundi. Le couple avait été interpellé la semaine dernière dans le Val-d'Oise où il avait fui.

Le beau-père, «déjà condamné pour violences et infractions à la législation sur les stupéfiants», avait été «hospitalisé à la suite d'une absorption médicamenteuse avant l'arrivée des enquêteurs», avait indiqué le procureur vendredi 25 octobre.

De son côté, la mère, «jamais condamnée», avait été «placée en garde à vue à Argenteuil» avant d'être transférée dans les Pyrénées-Orientales. Elle était assistante maternelle dans la commune voisine de Saint-Cyprien, en bord de mer, également dans les Pyrénées-Orientales.

La famille était «connue pour des procédures en lien avec une séparation conflictuelle du couple parental», avait également affirmé le parquet.

L'affaire avait commencé par les révélations d'un ami du beau-père, venu au commissariat d'Argenteuil pour rapporter que l'homme de 42 ans lui avait confié «avoir "fumé" son beau-fils».

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