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«Nous ne sommes pas à l’abri» : des balles traversent la porte du domicile de ces résidents de Montreuil

Mardi 17 septembre, un couple logeant à Montreuil (Seine-Saint-Denis) a été réveillé par trois détonations. Au sortir du lit, ils ont découvert des impacts de balles sur leur porte d’entrée, mais aussi à l’intérieur de leur domicile.

Les conséquences auraient pu être tragiques. Peu avant 5h du matin mardi 17 septembre, Angélite Aristor et son époux, résidents d’un immeuble de la cité Jean-Moulin de Montreuil (Seine-Saint-Denis), ont été réveillés par des tirs. Quelle ne fut pas leur stupeur de découvrir des impacts de balles sur leur porte d’entrée et à l’intérieur de leur logement. 

«J’étais toute tremblante. Quelqu’un a tiré sur la porte d’entrée. J’ai directement pris mon téléphone pour appeler la police», a expliqué la sexagénaire à CNEWS ce jeudi 19 septembre. 

Les trois impacts sont bien visibles sur la porte d’entrée du couple. Deux balles ont également traversé la porte blindée de l’appartement. S’il n’y a pas de blessé à déplorer, les locataires sont traumatisés. 

«C’est la chambre où nous dormons», a indiqué Angélite Aristor à CNEWS, montrant l’impact d’une première balle au niveau de la porte de la chambre à coucher qu’elle partage avec son mari. «Là, c’est la chambre que nos petits-enfants utilisent quand ils dorment à la maison», a confié la sexagénaire en exposant le second impact d’une des balles qui a traversé sa porte d’entrée. 

Partir à tout prix

Le couple est sans histoires. Angélite travaille dans une crèche, son époux est pasteur à Saint-Denis. S’ils vivent dans cet immeuble depuis vingt ans, ils souhaitent déménager.

«On ne dort pas vraiment, nous avons peur. On ne sait pas ce que souhaite la personne qui a tiré. Est-ce qu’elle va revenir ? Est-ce qu’elle nous en veut ? En veut-elle à quelqu’un d’autre ? La personne s’est-elle trompée de cible, de porte ? Nous ne sommes pas à l’abri», a reconnu la salariée du secteur de la petite enfance. 

Sur le même palier, Mady Toure, mère de trois jeunes enfants de 10 ans, 8 ans et 6 ans, est elle aussi bouleversée. 

«Je prends des antidépresseurs. J’ai trois enfants en bas-âge. On ne sait pas si les tirs vont récidiver. De base, le quartier est très très calme. Je ne me sens pas en sécurité», a déploré cette mère de famille, qui a précisé à CNEWS que ses trois enfants dormaient chez sa mère depuis que les détonations se sont fait entendre dans le bâtiment. 

Avec d’autres habitants de l'immeuble, Mady Toure s'entête à dénoncer l’occupation du hall par des jeunes qui «empoisonneraient» la vie des résidents. Une enquête a été ouverte pour identifier le profil du ou des suspects des tirs. 

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