Un homme suspecté d’avoir tué une prostituée en février 2002 à Limoges a été mis en examen ce jeudi 22 août, soit 22 ans après les faits. Il aurait été identifié à l’aide d’un prélèvement d’ADN, réalisé dans le cadre de plusieurs infractions routières.
Un rebondissement de taille dans un dossier vieux de 22 ans. Ce jeudi 22 août, le parquet de Limoges (Haute-Vienne) a annoncé avoir mis un homme en examen pour des chefs «d’assassinat et d’actes de torture et de barbarie». Actuellement en détention provisoire, il est suspecté d’avoir tué une prostituée de 39 ans en 2002.
C’est un simple contrôle routier qui serait à l'origine de cette avancée : le suspect, dont l’identité est encore inconnue, a commis une infraction routière en juin 2024. Ce contrôle a justifié une prise de sang, permettant de le relier avec le crime
plusieurs coups de couteau
Le dossier avait fait l'objet d'échanges entre le parquet de Limoges et le pôle «cold cases» du parquet de Nanterre mais, celui-ci n'est pas saisi de la procédure restée en Haute-Vienne, précise l'AFP.
Pour rappel, en 2002, c’est un passant qui était tombé sur la victime, gisant dans une mare de sang. Son corps se trouvait derrière le muret d'un gymnase de la ville, un endroit où certaines prostituées avaient l'habitude de rencontrer leurs clients. La victime, Hannah Tabi, avait reçu plusieurs coups de couteau sur son corps.
En 2003, une personne de 44 ans avait été interpellé dans la Drôme. L’homme, un cuisinier et ancien bûcheron, avait avoué avoir tué une Albanaise ainsi qu’une autre prostituée en 2002. Si les modes opératoires étaient similaires, cette nouvelle hypothèse n’avait rien donné.