Les deux rugbymen français accusés de viol en Argentine ont été remis en liberté ce lundi, un peu plus d'un mois après leur arrestation. Mais ils devront demeurer en Argentine tandis que l'instruction se poursuit, a annoncé le parquet de Mendoza.
Le parquet a estimé qu'à ce stade, les «éléments suffisants n'ont pas été réunis» pour justifier le maintien en détention préventive de Hugo Auradou et Oscar Jegou, inculpés de viol aggravé. Ils avaient été écroués après leur arrestation lundi 8 juillet, puis placés en résidence surveillée mercredi 17 juillet à Mendoza, en Argentine.
S’ils ont recouvré leur liberté, le porte-parole du parquet de Mendoza a précisé que «la rétention de leurs passeports, l'interdiction de sortie du pays, et d'entrer en contact avec la plaignante» étaient maintenues.
Entre huit et Vingt ans de prison
Lundi 8 juillet dernier, Hugo Auradou et Oscar Jegou avaient été interpellés à Mendoza en Argentine. Les deux rugbymen français sont accusés de viol aggravé sur une jeune femme, pour des faitsqui se seraient déroulés dans la nuit du samedi 6 au dimanche 7 juillet dans un hôtel de la ville, au sein duquel résidaient les joueurs et le staff du XV de France.
La victime présumée, qui a été hospitalisée quelques jours plus tard, a affirmé que les deux hommes l’avaient violée à plusieurs reprises l'avaient violentée. Elle a notamment fait part de «morsures, de griffures, de coups sur les seins, les jambes et les côtes».
Hugo Auradou et Oscar Jegou demeurent inculpés de viol aggravé et risquent entre huit et vingt ans de prison s’ils sont reconnus coupables par la justice argentine. Ils ont néanmoins affirmé que la relation sexuelle était consentie et sans violence.