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Gennevilliers : un homme soupçonné d'avoir menacé de mort une femme de confession juive jugé ce vendredi

À l’issue de l’audience du 23 avril, le parquet avait requis le placement de l’individu sous contrôle judiciaire dans l'attente de son jugement. [JACQUES DEMARTHON / AFP]

Un homme doit comparaître ce vendredi 21 juin devant le tribunal de Nanterre pour avoir menacé de mort une femme de confession juive. Les faits se sont produits à la fin du mois d'avril.

Le tribunal correctionnel de Nanterre se penche, ce vendredi 21 juin, sur une affaire remontant à la fin avril durant laquelle un homme, âgé d’une trentaine d’années, aurait menacé de mort une femme de confession juive dans un appartement de Gennevilliers, dans les Hauts-de-Seine.

À l’époque des faits, qui se seraient déroulés dimanche 21 avril, une enquête en flagrance avait été ouverte pour «enlèvement, séquestration, viol et menaces de mort» avant d’être requalifiée, deux jours plus tard, en «usage de produits stupéfiants et menaces de mort matérialisées par écrit à raison de la religion».

«Les faits de séquestration sont apparus insuffisamment caractérisés, et ceux de viol nécessitent des investigations complémentaires diligentées en enquête préliminaire», avait indiqué le ministère public le 23 avril.

L'homme voulait «venger la Palestine»

Concernant les faits, la victime aurait rencontré le suspect une semaine plus tôt. Une fois chez lui, l’homme aurait refusé de la laisser sortir et se serait emparé du téléphone de sa victime pour envoyer plusieurs messages à la mère et à l’ancien petit ami de celle-ci en expliquant qu’il voulait «prostituer» la jeune femme et «venger la Palestine», comme le relate le Parisien.

Néanmoins, la jeune femme juive aurait réussi à récupérer son téléphone et à appeler sa mère. Cette dernière aurait alors contacté les forces de l’ordre. Mais alors que la géolocalisation ne permettait pas de trouver l’emplacement précis du lieu du premier appel, soit celui de la victime, la Police judiciaire a dû faire appel à la BRI (Brigade de recherche et d’intervention). Celle-ci a fini par identifier l’appartement exact d’où avait été passé l'appel.

La BRI s’est ensuite déplacée vers l’appartement du suspect et l’a interpellé. L'individu a ensuite été placé en garde à vue et a été déféré dans l’après-midi du mardi 23 avril dans le cadre d’une «procédure de comparution à délai différé». Celle-ci permet, en effet, au procureur de la République de faire juger une personne dans un délai de deux mois après la fin de sa garde à vue.

À l’issue de l’audience du 23 avril, le parquet avait requis le placement de l’individu sous contrôle judiciaire dans l'attente de son jugement.

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