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Tuerie de Chevaline : 12 ans après le drame, de nouvelles analyses génétiques demandées par le pôle «cold cases» de Nanterre

La tuerie de Chevaline a eu lieu sur une petite route de campagne de Haute-Savoie. [PHILIPPE DESMAZES / AFP]

Douze ans après la tuerie de Chevaline qui a coûté la vie à quatre personnes, l’enquête pourrait-être relancée. En effet, selon une source proche du dossier, les juges d’instruction du pôle «cold cases» de Nanterre ont demandé de nouvelles analyses ADN.

Vers un nouveau rebondissement ? Les juges d'instruction du pôle «cold cases» de Nanterre ont demandé de nouvelles analyses ADN dans le dossier de la tuerie de Chevaline pour tenter d'élucider ce quadruple meurtre commis en 2012 en Haute-Savoie. 

Des vêtements portés par une des victimes, des mégots de cigarette retrouvés sur les lieux et des fragments de l'arme utilisée sont à nouveau examinés, selon cette même source.  

Néanmoins, contacté, le parquet de Nanterre a «uniquement» confirmé que «de nouvelles expertises techniques ont bien été relancées depuis début 2024 et confiées à plusieurs laboratoires publics et privés afin de tenter d'identifier le ou les auteurs de ces crimes». Le ministère public a précisé ne pas encore avoir les résultats de ces dernières. 

Quatre morts sur une petite route de campagne

Les faits se sont déroulés le 5 septembre 2012, sur une route de campagne près de Chevaline. Un Britannique d'origine irakienne de 50 ans, Saad al-Hilli, son épouse de 47 ans et sa belle-mère de 74 ans, avaient été retrouvés morts dans leur voiture, tués de plusieurs balles dans la tête. La quatrième victime, Sylvain Mollier, 45 ans, était un cycliste de la région. 

La tuerie de Chevaline fera deux victimes qui survivront, les deux filles du couple. La première avait été grièvement blessée tandis que la seconde, recroquevillée sous les jambes de sa mère, en était sortie indemne.

Le mobile du tueur, qui a tiré 21 fois en quelques minutes, n'a jamais été établi. Plusieurs pistes ont été examinées au fil de l'enquête : conflit autour d'un héritage, espionnage industriel ou tireur isolé agissant de son propre chef.

Le pôle national en charge des dossiers non résolus ou «cold cases», basé à Nanterre, a récupéré le dossier en septembre 2022 et tente depuis d'élucider cette affaire au retentissement international.

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