Dix militants kurdes ont été interpellés, ce mercredi 15 mai, par les forces de l’ordre à la suite de la bagarre ayant eu lieu à l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle (Val-d’Oise) le mercredi 27 mars dernier lors de l’expulsion d’un homme visé par une Obligation de quitter le territoire français (OQTF).
Après les scènes de violences ayant eu lieu à l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle mercredi 27 mars dernier, et suite à plusieurs semaines d’enquête, ouverte par le parquet de Bobigny et confiée à la police aux frontières pour identifier les auteurs des violences, dix personnes ont été arrêtées ce mercredi 15 mai au matin, principalement en région parisienne, et suspectées d’avoir participé à cet épisode de violences.
L'interpellation des individus a nécessité la mobilisation d'une cinquantaine de policiers. Selon une source aéroportuaire à l’AFP, «il y avait des délits commis, des troubles à l'ordre public à l'intérieur d'une aérogare, ce n'est pas anodin. Ce sont des zones en partie réglementées, il ne doit rien se passer dans ces endroits».
Des agents de sécurité blessés
Pour rappel, les incidents s’étaient déroulés lorsqu’un homme, d’origine kurde, devait monter à bord d’un avion en direction de la Turquie pour exécuter une Obligation de quitter le territoire français (OQTF).
D’après une source policière à CNEWS, des manifestants avaient forcé la sécurité de l'embarquement pour empêcher le renvoi de l'homme vers Ankara. Cette zone est, en effet, inaccessible sans billet. Ce qui a provoqué des affrontements.
Au cours de ceux-ci, des agents de sécurité, qui empêchaient les manifestants d'accéder à la zone, ont été blessés. Toujours selon la même source, les manifestants s’étaient trompés de cible et l’OQTF a pu être finalement exécutée.