Un assaillant a violemment poignardé deux hommes ce mercredi 10 avril vers 20h dans le quartier du Miroir d'eau à Bordeaux (Gironde), tuant la première cible de 37 ans et blessant grièvement la seconde âgée de 26 ans.
Une scène d’horreur. Un homme a poignardé mortellement un individu âgé de 37 ans avant de blesser grièvement avec son couteau une seconde cible âgée de 26 ans ce mercredi soir, vers 20h, dans le quartier du Miroir d'eau à Bordeaux (Gironde).
«On a un individu qui s’en est pris à l’arme blanche à deux autres personnes. Il s’est jeté sur le premier, l’a poignardé à mort puis il s’est attaqué à un second individu, qui était en urgence absolue une partie de la nuit», a expliqué William Maury, délégué national du syndicat de police Nuit Alliance, sur CNEWS.
Trois coups de feu pour neutraliser le suspect
Après cette agression, le suspect a pris la direction du Pont de Pierre et a croisé la route des policiers, selon le récit d’Olivier Etienne, le procureur adjoint de Bordeaux, livré à CNEWS.
«Nos collègues, quand ils ont entendu des cris et se sont aperçus qu’il y avait un gros mouvement de foule, ils se sont empressés d’aller sur place et ils ont dû faire feu sur l’individu pour le neutraliser et mettre fin à son périple meurtrier», a abondé William Maury.
William Maury, sur l'attaque au couteau à Bordeaux : «On a évité un bain de sang» dans #LaMatinale pic.twitter.com/af8gKGH9mJ
— CNEWS (@CNEWS) April 11, 2024
«Quand vous avez un individu en djellaba, couteau ensanglanté à la main, vous avez le sang qui ne fait qu’un tour. Il faut stopper l’individu. Il y a eu des sommations mais il a refusé de poser son couteau donc ils ont fait feu à trois reprises. Mes collègues ont quand même produit un massage cardiaque, en vain, sur l’individu auteur et sur la victime la plus touchée qui était déjà en arrêt cardiaque», a poursuivi ce dernier.
La piste de l’attaque terroriste écartée
Le parquet de Bordeaux a précisé au service police-justice de CNEWS qu’il n’y avait aucune piste mise de côté à l’heure actuelle. Il ne veut rien écarter pour ne passer à côté d’aucun élément important pour l’enquête. Plusieurs sources -ont indiqué hier soir qu’on ne se trouvait pas dans un cas d’attaque terroriste mais plutôt dans un fait considéré comme une «rixe» ou une «altercation».
Selon nos informations, il s’agirait d’une bagarre entre personnes d’une même communauté puisque le suspect et les victimes seraient originaires d’Afrique du Nord. Le mobile serait lié à une altercation qui a eu lieu pour une question de consommation d’alcool des victimes alors qu’on était dans un contexte de fin du mois de Ramadan.