Ce jeudi 21 décembre, le procureur de la République de Metz avait annoncé qu’un corps avait été découvert dans une malle dans une maison de la commune de Gondrexange, en Moselle. Samedi, les deux suspects, qui occupaient la maison, ont été écroués.
Un acte terrible. Deux personnes ont été mises en examen et placées en détention provisoire après la découverte d'un corps dans une malle lors d'une intervention des pompiers dans une maison de Gondrexange (Moselle), a-t-on appris samedi auprès du parquet de Metz.
Il s'agit de l'occupant de la maison, un homme de 49 ans qui avait été placé en garde à vue jeudi, et de sa compagne, elle aussi placée en garde à vue vendredi. Au cours de leur interrogatoire, qui a pris fin samedi en fin de matinée, ils se sont peu expliqués sur les faits qui leur sont reprochés.
Une information judiciaire a été ouverte des chefs de «meurtre, recel du cadavre d'une personne victime d'un meurtre et atteinte à l'intégrité d'un cadavre», a précisé le procureur de la République adjoint de Metz Thomas Bernard. Ils ont été mis en examen des mêmes chefs.
UNE MORT VIOLENTE
Une autopsie pratiquée vendredi sur le corps trouvé dans la malle a par ailleurs indiqué que la victime avait eu «une mort violente, pas accidentelle». Le corps n'est toujours pas identifié mais il semblerait, selon les premiers éléments, qu'il s'agisse de celui d'un «jeune adulte de sexe masculin». Des examens médico-légaux ont lieu à Nancy, où le corps a été transporté, pour déterminer son identité et les causes de sa mort.
Des pompiers étaient intervenus mercredi soir «à la suite de l'intervention de pompiers dans une maison où il y avait un important dégagement de fumée à Gondrexange, les pompiers ont découvert une malle» contenant «un corps non identifié à ce stade» expliquait, le procureur de la République de Metz, Yves Badorc.
La maison où a été découverte cette malle est située en plein cœur du village d'à peine 500 habitants, dans une petite rue proche de l'église. En milieu de journée, une équipe cynophile et l'identification criminelle se sont rendus dans le pavillon, récent et ne portant pas, à l'extérieur, de traces de l'incendie malgré le fort dégagement de fumée qui a conduit à la découverte.