À Marne-la-Vallée (Seine-et-Marne), trois personnes ont été déférées et placées sous contrôle judiciaire en vue d’une audience le 17 janvier prochain. Elles sont accusées d’avoir eu «des pratiques sexuelles de type sadomasochistes» sur l’un de leurs chiens, a appris CNEWS ce lundi 23 octobre auprès du parquet de Meaux.
C’est une affaire affreuse. Les faits remontent à la mi-octobre à Marne-la-Vallée (Seine-et-Marne). Lundi 16 octobre dernier, un homme et deux femmes ont été placés en garde à vue. Accusés de s’être livrés à des pratiques sexuelles «de type sadomasochistes» sur l’un de leurs chiens, les trois mis en cause ont été déférés et placés sous contrôle judiciaire en vue d’une audience prévue le 17 janvier 2024, a appris CNEWS auprès du parquet de Meaux ce lundi 23 octobre.
Ce trio est composé d’un couple et d’une troisième femme. L’homme, âgé de 45 ans, a assumé devant le tribunal son rôle de «dominant» selon le parquet. Sa femme, âgée elle d’une vingtaine d’années, est poursuivi pour «corruption de mineur».
Concernant la troisième personne jugée dans son affaire, il s’agit de l’ex-compagne du quadragénaire. Selon le Parisien, cette mère de famille vivait un temps sous le même toit que le couple et aurait pris des photos de scènes choquantes. Elle est poursuivie pour «complicité d’atteinte sexuelle sur animal domestique» et «soustraction aux obligations familiales».
Jusqu'à 4 années de prison
Le parquet de Meaux a indiqué à CNEWS que «les animaux victimes ont été confiés à une association» de défense des droits des animaux, ajoutant que «les peines maximales sont de 4 ans et 60.000 euros d’amende outre des peines complémentaires».
Cette histoire ubuesque rappelle également une autre affaire survenue en 2022. Le 27 novembre de la même année, un homme de 25 ans a comparu devant le tribunal correctionnel de Fontainebleau, en Seine-et-Marne, pour le viol d’une chèvre. Les faits remontaient à la nuit du 10 au 11 mai 2022.
L’homme en question s’était introduit dans un enclos de chèvres avant de violer l’une d’elles. Il avait ensuite dérobé l’animal et l’avait amené dans sa voiture afin de la proposer à un ami qui l’attendait à l’intérieur du véhicule.
L’homme avait été condamné à six mois de prison assortis d’un sursis probatoire de deux ans, d’une obligation de soins psychologiques et aux addictions, de la réparation des dommages causés sur l’enclos.