Victime d'une agression sexuelle à la mi-octobre dans un hôpital d'Argenteuil (Val-d'Oise), une femme, âgée de 95 ans, est décédée. Son agresseur, interpellé samedi 14 octobre dernier et déféré dans le cadre d’une comparution à délai différé, a été laissé libre, sous contrôle judiciaire, jusqu’à son jugement en novembre prochain.
Une femme de 95 ans, victime d’une agression sexuelle dans un hôpital d’Argenteuil, dans le Val-d’Oise, est décédée quatre jours après les faits, a appris Le Figaro de source policière, ce lundi 23 octobre.
Il s’agit du deuxième décès constaté après celui d’une autre patiente, âgée elle de 93 ans, retrouvée morte dans le même service de gériatrie. Celle-ci aurait également été agressée sexuellement. L’individu, un certain Samir B., âgé de 44 ans, a été laissé libre en attendant son procès.
Les faits remontent au samedi 14 octobre dernier. Ce jour-là, il avait été interpellé au sein du service de gériatrie de l’hôpital Victor Dupouy à Argenteuil (Val-d'Oise).
Le suspect avait été repéré par le service de sécurité de l’établissement sanitaire alors qu’il sortait de la chambre d’une autre patiente âgée de 93 ans, décédée dans sa chambre le soir-même de l’intrusion.
Placé en garde à vue, le mis en cause avait par la suite été déféré lundi 16 octobre dans le cadre d’une comparution à délai différé du chef d’agression sexuelle sur une personne vulnérable, a confirmé le parquet de Pontoise à CNEWS. L'homme ne sera jugé que pour les attouchements sexuels sur la femme de 95 ans.
Concernant la première victime décédée, une procédure avait été ouverte en recherche des causes de la mort pour savoir s’il y a eu un quelconque acte du suspect, sexuel ou non, ayant provoqué le décès de la femme de 93 ans. Une autopsie avait par ailleurs été ordonnée.
Durant sa comparution à délai différé, le mis en cause a fait l’objet d’un placement sous contrôle judiciaire dans l’attente de son jugement le 16 novembre 2023. Il avait donc été laissé libre dans l’attente de son procès.
La décision du juge des libertés et de la détention (JLD) était «motivée et argumentée en parfaite conformité avec les règles légales fixées par le code de procédure pénale», a indiqué le parquet de Pontoise à CNEWS.