Le parquet de Paris a annoncé lundi la mise en examen de deux adolescents de l'agglomération bordelaise accusés d'avoir diffusé de fausses alertes à la bombe dans plusieurs établissements scolaires français.
Ils sont soupçonnés d'avoir piraté les espaces numériques de travail (ENT) de plusieurs établissements scolaires de France dans le but de diffuser des alertes à la bombe. Deux adolescents originaires de l'agglomération bordelaise ont été mis en examen pour 27 canulars de ce genre.
Lundi 18 septembre, le parquet de Paris a indiqué que les deux suspects, nés en 2008, ont piraté les comptes ENT d'une soixantaine d'élèves, via lesquels ils propageaient leurs fausses menaces. Des établissements scolaires de Mulhouse (Haut-Rhin), Lille (Nord) et Créteil (Val-de-Marne) ont notamment été visés.
Leurs ordinateurs saisis
Le pôle cybercriminalité du parquet de Paris avait été saisi à ce sujet dès le 24 juin. Les investigations, confiées à l'Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l'information et de la communication (OCLCTIC) avaient permis de mettre au jour 27 faits d'alerte à la bombe et de menaces d'attentat.
Interpellés la semaine dernière, les deux adolescents ont été mis en examen pour menace de mort ou de destruction dangereuse pour les personnes, atteintes à un système de traitement automatisé de données en bande organisée et divulgation de fausses informations. Ils ont été placés sous contrôle judiciaire et leurs ordinateurs respectifs ont été saisis.
En février dernier, trois autres adolescents avaient déjà été mis en examen pour des faits similaires. Agés de 14, 15 et 17 ans, ils avaient eux aussi diffusé des messages de menace sur les ENT de plusieurs établissements scolaires. Quinze de ces derniers avaient dû être évacués.