L’homme qui avait torturé et mutilé son chien avant de le laisser pour mort dans un bois proche de Serquigny, dans l’Eure, doit être jugé ce lundi 11 septembre devant le tribunal correctionnel d’Evreux.
Son chien avait été retrouvé entre la vie et la mort, une lame de couteau plantée dans le crâne. Le propriétaire d’un rottweiler d’un an et demi retrouvé gravement mutilé en juin dernier, au bord d'une route au niveau de Serquigny (Eure), près de Bernay, doit être jugé ce lundi.
L’individu n’avait pas immédiatement reconnu les faits, affirmant dans un premier temps avoir perdu son chien lors d’une balade, avant de reconnaître les faits. «Il a expliqué avoir voulu punir son chien qui avait manifestement mis sens dessus dessous la cuisine», avait expliqué le procureur de la République d’Evreux, Rémi Coutin, en juillet dernier.
L’animal présentait plusieurs traces de brûlures, et le propriétaire de l’animal lui avait planté un couteau entre les deux yeux à deux reprises, avait essayé d’étrangler le chien avec sa laisse avant de le traîner sur la route, attaché à l’extérieur de sa voiture. L’individu, âgé de 34 ans, est ainsi convoqué devant le tribunal correctionnel d'Évreux pour «sévices graves et actes de cruauté envers un animal domestique avec la circonstance aggravante que les faits ont été commis par le propriétaire de l'animal».
Inconnu de la justice jusqu’à présent, il risque jusqu’à quatre années d’emprisonnement. L’animal a quant à lui été pris en charge par la Fondation Brigitte Bardot.