Un jeune homme a été mis en examen mardi 9 mai pour le meurtre de son beau-père à coups de batte de baseball et de couteau. Les faits se sont déroulés dimanche 7 mai dans la banlieue de Dijon.
Une nouvelle discorde fatale. Dans la matinée du dimanche 7 mai, une dispute a éclaté entre un jeune homme de 20 ans et son beau-père sexagénaire, dans la commune de Talant, près de Dijon (Côte-d’Or).
L’altercation a pris une tournure irréversible lorsque le beau-fils s’est emparé d’une batte de baseball présente sur place pour frapper mortellement son beau-père à plusieurs reprises, a expliqué le procureur de la République de Dijon, Olivier Caracotch. Il a ensuite pris un couteau de cuisine pour le poignarder à plusieurs reprises, selon l’AFP.
L’autopsie a révélé «cinq coups de couteau», dont un «planté dans le crâne», ainsi que de violents coups de batte de baseball à l’arrière de la tête, ayant provoqué un «fracas osseux important», a relaté le procureur lors d’une conférence de presse.
Des rapports conflictuels depuis plusieurs années
Mis en examen pour meurtre mardi 9 mai, le mis en cause est passible d'un maximum de trente ans de réclusion criminelle.
Le jeune homme de 20 ans vivait depuis une dizaine d’années avec son beau-père, qui était l’époux de sa mère. Les rapports étaient particulièrement conflictuels entre les deux hommes.
Le sexagénaire était plus précisément en conflit depuis des années avec son beau-fils «à qui il demandait de quitter le domicile, le menaçant verbalement sur fond de consommation abusive d'alcool», a poursuivi le procureur.
La sœur du coupable avait fui le domicile familial
L’homme de 20 ans est inconnu de la police, de la justice ou des services sociaux. Il a directement avoué les faits, expliquant que son passage à l’acte avait résulté de «l'accumulation de menaces et d'humiliations» de la part de son beau-père, expliquant que celles-ci s’étaient arrêtées à des atteintes verbales et non physiques.
Les enquêteurs doivent désormais déterminer si le beau-père était violent, notamment à l’encontre de la mère de son meurtrier.
Ce dernier leur a révélé être resté au domicile familial pour «protéger sa mère», contrairement à sa sœur qui avait fui le foyer.