Un ancien animateur périscolaire a été condamné à sept ans de prison ferme pour des agressions sexuelles commises sur des enfants d'un centre de loisirs situé près de Strasbourg (Bas-Rhin).
Les faits ont de quoi faire peur aux parents. Un ex-animateur périscolaire a été condamné mercredi à sept ans de prison dont la moitié de sûreté, par le tribunal correctionnel de Strasbourg, pour des agressions sexuelles sur 16 enfants. Il a aussi l'interdiction de travailler au contact de mineurs et a été placé sous suivi socio-judiciaire.
Père de famille âgé de 45 ans, il travaillait dans le centre de loisirs de la commune de Lampertheim (Bas-Rhin), depuis 2000. Les faits pour lesquels il a été condamné se sont déroulés de 2008 à fin 2021. Alors qu’un premier signalement réalisé par la directrice du centre avait été classé sans suite, ils avaient pu être révélés grâce à une plainte déposée par une victime présumée, âgée de 20 ans lorsqu’elle s’était rendue au commissariat.
En décembre 2021, le suspect avait donc été placé en garde à vue et avait reconnu des attouchements sexuels. Dans la foulée, alors que l’affaire avait été relayée par les médias locaux, de nombreuses autres victimes avaient été identifiées ou avaient porté plainte à leur tour.
des victimes âgées de 6 à 14 ans au moment des faits
Sur 19 cas, 17 avaient été retenus par la justice (16 filles et un garçon), qui étaient âgés de 6 à 14 ans au moment des faits. Il a été relaxé pour une accusation. Durant l'enquête, l’animateur avait décrit une de ses façons de procéder, en prenant ses victimes sur ses jambes pour les toucher, à travers leurs vêtements ou en glissant ses mains dessous. Il parlait de «pulsions» qu’il ne parvenait pas à contrôler.
L'individu était aussi poursuivi pour avoir agressé sexuellement sa belle-sœur, âgée aujourd’hui de 25 ans, alors qu’elle était mineure, entre 2004 et 2010. Il a par ailleurs été condamné pour détention d’images pédopornographiques.
Il avait en revanche pu bénéficier de la prescription des faits concernant des actes similaires qui auraient été commis sur ses propres sœurs cadettes.