Ce jeudi 2 mars, un homme a commis des dégradations dans l'église Saint-Eustache, située dans le 1er arrondissement de Paris. Il a brisé la vitre de protection du brocart de l'autel de célébration dans le chœur du monument, à coups d'extincteur. Il est actuellement recherché, mais son profil se précise au fil de l'enquête.
Des dégradations dans l'une des plus grandes églises de Paris. Ce jeudi 2 mars, c'est le monument dédié à Saint-Eustache, dans le 1er arrondissement de la capitale, qui a été visé par un individu. Yves Trocheris, prêtre de l'Oratoire, explique sur le compte Instagram du monument que l'homme a brisé la vitre de protection du brocart de l'autel de célébration, à coups d'extincteur.
«Il me semble utile de préciser que, suite à cette action de malveillance, l’autel ne pourra plus être utilisé jusqu’à ce qu’une célébration de réparation ait eu lieu», précise Yves Trocheris.
Le suspect aurait déjà vandalisé une église
D’après une source relayée par le service police-justice de CNEWS, le sacristain a vu le suspect prendre la fuite. Il a pu dresser un portrait détaillé de celui-ci aux enquêteurs, à savoir un homme mince de type africain avec des cheveux courts mesurant 1m90.
Le mode opératoire du suspect pour les méfaits constatés jeudi serait comparable à celui de l’église Saint-François-Xavier (Paris 7ème), où des dégradations avaient été commises mardi 28 février.
L’homme de foi a porté plainte pour l’acte de vandalisme commis jeudi. La police technique et scientifique a relevé des empreintes au sein de l’église afin de confirmer les pistes de l’enquête.
Des églises parisiennes déjà ciblées en janvier
Des églises parisiennes avaient été la cible, au mois de janvier, de tentatives d'incendies. Les lieux de culte catholique concernés étaient Saint-Laurent (10e arrondissement), Notre-Dame-de-Fatima (19e arrondissement) et Saint-Martin-des-Champs (3e arrondissement). Un homme d'origine ukrainienne avait été interpellé et admis à l'Infirmerie psychiatrique de la Préfecture de police.
En décembre dernier, l'église Saint-Roch (1er arrondissement) avait quant à elle été la cible d'inscriptions conspirationnistes.