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Retraités tués dans le Morbihan : leur fille soupçonnée de les avoir poignardés avant de tenter de se suicider

L'enquête a été confiée à la Brigade de recherches (BR) de Lorient. [Sameer Al-DOUMY / AFP]

Les autopsies réalisées lundi sur le corps des deux retraités tués samedi 31 décembre à Cléguer, dans le Morbihan, ont confirmé une pluralité de plaies à l’arme blanche. Leur fille, âgée de 63 ans, est soupçonnée d’avoir tué les nonagénaires avant de tenter de mettre fin à ses jours.

Après la découverte de deux corps appartenant à un couple de personnes âgées de 87 et 91 ans dans une maison à Cléguer, dans le Morbihan, des autopsies ont été réalisées ce lundi 2 janvier sur les victimes. Et celles-ci ont confirmé une pluralité de plaies à l’arme blanche, ce qui pourrait être un double homicide commis par leur fille qui a tenté de se suicider, a indiqué, ce mardi 3 janvier, le parquet de Lorient.

«Dans un contexte lié à l’âge et à la maladie, il apparaissait que les enfants se relayaient au chevet de leurs parents. C’était lors de la présence de la fille auprès du couple, que les faits semblaient s’être déroulés», a précisé le procureur de la République de Lorient, Stéphane Kellenberger dans un communiqué de presse.

«Les parents étaient frappés, à plusieurs reprises, à l’aide d’armes blanches. La fille était, quant à elle, découverte avec des blessures évoquant une possible tentative de suicide», a déclaré le magistrat, ajoutant que les investigations «permettaient d’exclure l’intervention d’un tiers».

Une information judiciaire en passe d'être ouverte

Le parquet a annoncé qu'une information judiciaire serait «ouverte aussitôt qu’il sera possible, notamment en fonction de l’état de santé de la personne susceptible d’être mise en cause».

Pour rappel, les faits s’étaient produit samedi 31 décembre en début d’après-midi. Les gendarmes de Pont-Scorff étaient alertés après la découverte de deux corps sans vie appartenant à un couple de nonagénaires.

Sur place, les gendarmes avaient constaté qu’une troisième victime se trouvait dans un état grave et qui, par la suite, a été transférée «dans un établissement spécialisé».

Une enquête avait été ouverte pour assassinats et confiée par le parquet de Lorient à la Brigade de recherches (BR) de la gendarmerie départementale de Lorient.

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