Un policier a été tué dans une attaque au couteau et un autre très grièvement blessé, ce jeudi 10 novembre au soir, à Bruxelles (Belgique). La justice antiterroriste a été saisie. Voici ce que l'on sait.
Une agression fatale. Après qu'un policier a succombé à ses blessures et qu'un autre soit grièvement blessé suite à une attaque au couteau dans la commune de Schaerbeek (Belgique), la justice antiterroriste s'est saisie de l'enquête. Le point sur l'affaire au lendemain des faits.
l'assaillant aurait crié «ALLAH Akbar»
La scène s'est déroulée vers 19h15 à Schaerbeek, une commune bruxelloise. Une patrouille de deux policiers a été prise pour cible par un homme armé d'un couteau.
Cette dernière a appelé des renforts et un agent a utilisé son arme de service pour «neutraliser l'agresseur», selon l'agence de presse Belga.
L'assaillant, qui a crié «Allah Akbar» lors de son attaque, a alors été maîtrisé, blessé aux jambes et à l'abdomen.
L'homme, ainsi que deux agents blessés, ont été transportés à l'hôpital. Le policier décédé avait été poignardé au cou.
des menaces proferees plus tôt dans la journée
L'agresseur s'était rendu dans un commissariat de Bruxelles, plus tôt dans la journée, pour exposer son intention de commettre un attentat contre des policiers, rapporte le quotidien Le Soir.
Emmené avec son propre accord dans un hôpital pour une évaluation psychiatrique, il a par la suite, été relâché.
Le suspect était bien fiché par les services antiterroristes
L'homme qui a poignardé à mort le policier est un ancien détenu pour des faits de droit commun mais qui était fiché par l'organe belge d'analyse de la menace terroriste (Ocam), a annoncé ce vendredi le parquet fédéral.
Ce suspect, présenté comme «Yassine M., né en 1990 à Bruxelles, de nationalité belge», a bien crié «Allah Akbar» en s'attaquant armé d'un couteau à deux policiers dans leur voiture arrêtée à un feu rouge, a-t-on précisé de même source.
Un juge d'instruction a été saisi d'une enquête pour «assassinat et tentative d'assassinat commis dans un contexte terroriste».
L'assaillant, cible de tirs lors de l'intervention d'une autre patrouille de police appelée en renfort, a été «blessé par balle» et hospitalisé.
L'enquête devra notamment se pencher sur les éventuels antécédents psychiatriques du suspect.