Lors de son audience face au juge des libertés et de la détention, le comportement de Dahbia D., la suspecte du meurtre de la petite Lola, a été qualifié «d’une gravité et d’une sauvagerie extrêmes».
Une justification à son placement en détention provisoire. Lors de son passage lundi face au juge des libertés et de la détention, qui devait établir si Dahbia B., la principale suspecte du meurtre de Lola, devait être mise derrière les barreaux le temps de l’enquête, le magistrat a motivé cette décision par le fait qu’elle avait eu un «comportement d’une gravité et d’une sauvagerie extrêmes», a appris CNEWS.
Le juge a ainsi noté un «risque sérieux de réitération». Selon lui, «un passage à l’acte d’une telle extrémité pour un motif aussi vain montre une facilité inouïe dans le passage à l’acte» faisant craindre un tel risque.
Une dangerosité également amplifiée par «la volonté de ne pas assumer les faits», concernant les revirements de déclarations faits face aux enquêteurs. Le juge a aussi été pointé le manque d’empathie de la suspecte, lorsque des photos du corps de la jeune fille lui ont été montrées.
Enfin, le placement en détention provisoire à la prison de Fresnes a aussi été ordonné à des fins d'enquête : conserver les preuves et indices, éviter de possibles pressions sur la famille de Lola ou des témoins, empêcher des concertations avec l’homme mis lui aussi en examen dans l’affaire, ou réduire à zéro le risque qu'elle prenne la fuite.