Le parquet général du Nord a requis ce jeudi 30 juin une peine de vingt ans de réclusion criminelle à l’encontre de Dino Scala. Surnommé «le violeur de la Sambre», il est jugé pour de multiples viols, agressions sexuelles et tentatives de viol commis entre 1988 et 2018.
Il avait fait 56 victimes, âgées de 13 à 48 ans, en trente ans : Dino Scala, 61 ans, risque jusqu’à vingt ans de réclusion criminelle assortie de deux tiers de sûreté.
«L’éternel second» devenu prédateur
Celui que l’on surnommait «le violeur de la Sambre» comparaît depuis le 10 juin pour 17 viols, 12 tentatives de viol et 27 agressions ou tentatives d’agression sexuelle.
L’ensemble des faits ont été commis dans un rayon de moins de 30 kilomètres autour de la Sambre – une rivière qui traverse la frontière avec la Belgique.
Père de cinq enfants et grand-père, Dino Scala avait – jusqu’à son interpellation en 2018 – un casier judiciaire vierge.
Il avouera plus tard «en vouloir» aux femmes, «éternel second» dans sa vie personnelle comme professionnelle.