Accusé de violences conjugales par sa compagne Margaux Pinot, l'entraîneur et judoka Alain Schmitt a été relaxé en appel pour ces mêmes faits. Une décision qui confirme celle prononcée en première instance, rendue par le tribunal correctionnel de Bobigny (Seine-Saint-Denis) en avril.
La justice a donné raison à Alain Schmitt. Dans le cadre de l'affaire de violences conjugales qui l'opposait à son ancienne compagne Margaux Pinot, l'entraîneur de judo a été relaxé par la cour d'appel de Paris. Une décision similaire à celle de la première instance, proclamée en avril dernier.
L'affaire avait fait grand bruit en décembre 2021. Margaux Pinot, championne olympique de judo, avait posté une image sur les réseaux sociaux laissant apparaître son visage tuméfié. Dans un tweet, elle indiquait avoir été «victime d'une agression à [son] domicile par [son] compagnon et entraîneur».
Dans la nuit de samedi à dimanche, j’ai été victime d’une agression à mon domicile par mon compagnon et entraîneur.
J’ai été insultée, rouée de coups de poings,
ma tête a été frappée au sol à plusieurs reprises. Et finalement étranglée. pic.twitter.com/Ghbwg8NVQy— Margaux Pinot (@MargauxPinot2) December 1, 2021
Réponses médiatiques interposées
Ce coach, c'est Alain Schmitt, 38 ans, originaire de Forbach en Moselle. La nuit des faits, il s'apprêtait à prendre un avion pour l'Israël, afin d'y entraîner l'équipe féminine. Aux alentours de 2 h du matin, une dispute a éclaté entre les deux amants, laissant pleuvoir les coups. La judokate s'était réfugiée chez une voisine, tandis qu'Alain Schmitt était interpellé par la police.
Dès lors, l'affaire a été très médiatisée, notamment par réponses interposées des deux protagonistes. Dans une interview, le technicien a revendiqué une dispute partie «dans tous les sens». À l'image de son ex-compagne, l'homme était apparu le visage couvert d'ecchymoses.
Depuis le début du scandale, Alain Schmitt a toujours clamé son innocence et nié le moindre coup porté sur Margaux Pinot. Faisant état de «récits contradictoires», l'avocat général avait requis un an de prison avec sursis. Mais les juges n'ont pas suivi ces réquisitions.