Après de nouvelles fouilles menées pour tenter de trouver le corps de Delphine Jubillar ainsi que de nouveaux éléments, l'analyse de la couette n'a révélé aucune trace de sang.
À la demande du juge d'instruction, les investigations avaient repris dans l'espoir de retrouver une trace du corps de l'infirmière de 33 ans. Les prélèvements sur la couette n'ont pas permis d'éclairer la disparition de Delphine Jubillar, selon une source proche du dossier à CNEWS.
«Ces recherches étaient nécessaires, il y avait des vérifications à faire, nous avons engagé des moyens importants. Ces fouilles sont restées vaines, mais l’enquête continue», avait de son côté assuré une source proche du dossier à l'AFP, alors qu'elles avaient été stoppées la semaine dernière.
Pour procéder à ses recherches autour de Cagnac-les-Mines, le village où résidait l’infirmière disparue depuis plus d’un an, les experts de la Force opérationnelle spécialisées (FOS) du 17e régiment du génie parachutiste (RGP) et les gendarmes de la section de recherche avaient effectué un quadrillage de la zone. Cette dernière comprenait plusieurs secteurs boisés et escarpés entourant le village.
Les militaires s'étaient équipés de radars hyper-sensibles ainsi que de détecteurs de métaux, leur permettant d’analyser en profondeur les abords d’une ferme du hameau de Drignac, des sous-bois, un périmètre non loin d’un cimetière, un terrain de motocross ainsi qu’un champ de panneaux photovoltaïques.
Des premières fouilles début 2021
Après avoir entendu les déclarations d’un voisin de cellule de Cédric Jubillar, qui affirmait que ce dernier lui avait confié avoir enterré le corps de son épouse aux abords d’une ferme de ce hameau, les gendarmes avaient procédé début 2021, à une inspection de ces lieux. Les enquêteurs ont donc procédé à des recherches plus approfondies dans cette même zone.
Pour rappel, Delphine Jubillar a disparu dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020, en pleine période de couvre-feu sanitaire. C’est son mari, Cédric Jubillar qui avait donné l’alerte aux gendarmes au petit matin, affirmant qu’elle était allée promener leurs chiens la veille au soir et n’était jamais rentrée.
Celui-ci est depuis le principal suspect dans cette affaire. Placé depuis le 18 juin 2021 en détention provisoire, une détention qu’il a qualifié d’injustifiée, il clame toujours son innocence et est à nouveau convoqué par ses juges le 11 février prochain.
Jusqu’à présent, ses multiples demandes de mise en liberté ont toutes été rejetées.