Les enquêteurs se sont équipés, ce lundi 24 janvier, d’une pelle mécanique pour déblayer une zone située à Cagnac-les-Mines (Tarn), non loin du domicile des Jubillar. Le corps de l’infirmière, disparue dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020, reste introuvable.
Les enquêteurs trouveront-ils le corps de Delphine près de la «ferme brûlée», décrite par Cédric Jubillar à un codétenu comme l’endroit où il aurait enterré le cadavre de sa femme ?
C’est en tout cas sur cette piste que se focalisaient gendarmes et militaires en cette deuxième semaine de fouilles.
Le chemin de Drignac, non loin de la ferme, a été passé au peigne fin à l’aide d’une pelle mécanique et le sol, sondé par des détecteurs de métaux.
Un périmètre inchangé
Des experts scientifiques de l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale et des membres de l’unité Fouille opérationnelle spécialisée du 17e régiment du génie parachutiste de Montauban poursuivent leurs efforts pour retrouver le corps de l’infirmière.
«Pour le moment, rien de nouveau, c’est toujours le même périmètre et les mêmes moyens qui sont mis en œuvre» depuis le 17 janvier, où les nouvelles fouilles ont commencé, a confié une source proche de l’enquête à l’AFP.
Toujours incarcéré à la prison de Seysses (Haute-Garonne) malgré plusieurs demandes de remise en liberté, Cédric Jubillar devrait être à nouveau interrogé le 11 février prochain.
Les juges tenteront d’éclairer ses récentes déclarations à son codétenu et à sa nouvelle compagne, Séverine. Celle-ci avait été placée en garde à vue en décembre dernier pour «recel de cadavre» puis relâchée sans charge.