Un véritable «maison de l'horreur». Une centaine de cadavres de chats ont été découverts ce dimanche 5 décembre chez un retraité niçois par des associations de protection des animaux qui ont également secouru une vingtaine d'animaux mal en point.
Ces cadavres, dont la plupart étaient enfermés dans des boîtes en plastique ou en bois scellées, ont été découverts après l'hospitalisation de ce retraité de 81 ans, selon le quotidien Nice-Matin.
Ce que l'on sait sur l'affaire des dizaines de chats découverts morts dans une maison à Nice https://t.co/T9l6skussK pic.twitter.com/3g6NbG5WZx
— Nice-Matin (@Nice_Matin) December 6, 2021
Plusieurs associations de protection des animaux ont été appelées à la rescousse par la nièce de cet homme qui a découvert le charnier.
Au total, une centaine de cadavres de chats ont été découverts dans et autour de la maison, ainsi que des restes d'écureuils, de rats et une mâchoire de chien.
L'homme souffre du syndrome de Noé
«La plupart des chats étaient morts quand ils ont été placés dans ces boîtes au regard de leur position, mais on pense qu'au moins deux ont pu être enfermés vivants», a expliqué Philippe Desjacques, président de La Tribu du Fourmilier, l'une des associations qui sont intervenues avec notamment ASA 06 ou La vie plus belle au sein du collectif UPA 06.
Le cadavre d'un chat en partie dévoré probablement par ses congénères, a été découvert sur le canapé de la maison. Plus d'une vingtaine de chats encore vivants mais rachitiques ont pu être sauvés et ont été confiés à des vétérinaires ou des bénévoles.
Le retraité souffrait, selon Philippe Desjacques, du syndrome de Noé, un trouble mental qui consiste à recueillir plus d'animaux que l'on ne peut en héberger ou nourrir correctement, ainsi que du syndrome de Diogène qui se traduit par une accumulation compulsive d'objets. Les associations envisagent de déposer plainte pour «maltraitance» animale ou «négligence».