Le syndicat Force Ouvrière redoute une recrudescence des violences en milieu hospitalier et réclame une présence policière 24h/24 aux Urgences de Nice.
Crachats, insultes, coups de tête et coups de poing... Le personnel de l’hôpital de Nice est régulièrement pris pour cible par des patients irascibles ou alcoolisés, selon Force Ouvrière.
La nuit dernière, au centre d’imagerie, trois agents ont subi des agressions physiques. Des attaques en hausse depuis plusieurs mois notamment avec l’apparition de la crise sanitaire qui génère davantage de tensions. «Est-ce qu’on attend un drame fatal pour que tous les moyens soient mis en œuvre ?», s'interroge Michel Fuentes, Secrétaire général FO santé des Alpes-Maritimes.
Une menace constante
«Le personnel doit pouvoir soigner sans risquer sa vie. Qu’elles soient verbales ou physiques, aucune agression ne doit être banalisée, tolérée ou même minimisée», ajoute le syndicaliste, qui demande une permanence policière aux services des Urgences 24h/24h, l'installation d'une borne interactive ou encore le lancement d’une campagne d’affichage des risques pénaux encourus, en cas d’agressions envers le personnel hospitalier.
Le représentant du syndicat a demandé à être reçu par le préfet des Alpes-Maritimes.