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Policier en civil roué de coups dans un train : 4 individus en détention provisoire

Le policier a été agressé dans un train circulant entre la Gare du Nord et Saint-Leu-la-Forêt. [Photo d'illustration / MARTIN BUREAU / AFP]

Trois jours après l'agression, mardi 3 novembre au soir, d'un policier hors service dans un train à hauteur de la gare de Saint-Leu-La-Forêt (Val-d'Oise), quatre individus ont été mis en examen et placés en détention provisoire.

Parmi ces quatre suspects, deux ont été placés en détention à l'issue du débat devant le juge des libertés. Les deux autres ont sollicité un débat différé, qui devrait se tenir dans les cinq jours, et ont également été incarcérés dans l'attente de celui-ci, a appris CNEWS du parquet.

Le soir des faits, vers 23 h mardi dernier, quatre personnes avaient suivi le policier depuis la gare du Nord, à Paris, où il prenait un train pour rentrer à son domicile.

Le fonctionnaire était accompagné d'un collègue policier qui lui était descendu de la rame un peu plus tôt, à la gare d'Ermont.

C'est quand la victime s'est retrouvée seule que les quatre agresseurs s'en sont pris à elle. «On sait très bien où tu travailles, t'es un sale flic de m*rde (...) Qu'est-ce que tu viens faire dans notre secteur ? On sait très bien que tu habites dans le 95», lui aurait alors lancé l'un d'eux, selon le rapport de plainte consulté par CNEWS. S'en est suivie une pluie de coups sur le policier, qui a notamment été frappé au visage.

Les agresseurs avaient essayé de lui voler son porte-feuille et son téléphone, en vain. Deux témoins de la scène sont ensuite venus en aide au policier. Une fois le train arrêté en garde de Saint-Leu, les quatre hommes se sont enfuis.

«ILS VOULAIENT ME BUTER»

Le policier agressé n'a pas fait usage de son arme de service, qu'il portait sur lui. En état de choc, il souffrait alors d'ecchymoses, d'une fracture du nez et de douleurs à l'épaule droite. 

Il a porté plainte au commissariat d'Ermont, où une enquête a été ouverte. «Ils voulaient me buter», a-t-il affirmé lors de son dépôt de plainte.

Dès le lendemain de l'agression, mercredi après-midi, quatre personnes étaient en garde à vue pour violences aggravées par deux circonstances (violences aggravées en réunion et sur personne dépositaire de l'autorité publique) et vol avec violences aggravées par une autre circonstance (en réunion), avait appris CNEWS de source de proche du dossier.

Ce sont ces mêmes personnes qui ont été ensuite incarcérées.

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