Dans la soirée du mercredi 13 octobre, une femme de 77 ans a été retrouvée morte, décapitée, à son domicile d’Agde (Hérault). Un suspect a été placé en garde à vue.
Un homme de 51 ans aurait été interpellé puis placé en garde à vue, a-t-on appris par une source proche de l'enquête. Le suspect a été identifié à l'aide des images de vidéosurveillance.
Dans un communiqué, le procureur de la République de Béziers a expliqué que le suspect, qui connaissait la victime, a été interpellé peu avant 21h et placé en «garde à vue du chef d'assassinat compte tenu des évolutions des investigations laissant présumer des éléments de préméditation».
Une découverte effroyable
Son fils avait alerté les forces de l’ordre, inquiet de ne pas avoir de nouvelles de sa mère, qui ne répondait pas au téléphone. Institutrice à la retraite, elle résidait seule dans sa maison depuis le décès de son mari.
Ce sont les pompiers qui ont découvert dans la soirée le corps sans vie de la septuagénaire, rejoints ensuite par des policiers du commissariat d'Agde et de la police municipale, a précisé dans un communiqué le procureur de la République, Raphaël Balland.
La victime a été décapitée. Selon une source proche du dossier, la tête était posée sur la table du salon. Le domicile de la septuagénaire n'avait pas subi d'effraction.
Dans la nuit, le procureur s'est rendu sur place tandis que des effectifs de la police technique et scientifique et un médecin légiste menaient les premières investigations.
la piste terroriste ecartée
La direction territoriale de la police judiciaire de Montpellier a été saisie de l'enquête et d'importants moyens ont été déployés pour retrouver le ou les auteurs des faits. Aucune piste n'est privilégiée par les enquêteurs à ce stade. Informé de l'affaire, le parquet national antiterroriste (PNAT) «n'a pas revendiqué sa compétence jusqu'à présent», précise le communiqué du procureur.
La victime n'était pas connue des autorités judiciaires. Une autopsie devait être réalisée ce jeudi après-midi.
Dans un communiqué, le procureur de la République de Béziers a assuré que «d'importants moyens sont mis en œuvre par la DTPJ de Montpellier pour tenter d'identifier et d'interpeller le ou les auteurs des faits»