La mission russo-européenne ExoMars 2016 est entrée en orbite lundi, entamant la première partie de son long voyage depuis le cosmodrome de Baïkonour vers la planète rouge, où elle sera chargée de rechercher de potentielles preuves d'activités biologiques à sa surface.
La fusée Proton transportant une sonde capable de détecter des gaz à l'état de trace, baptisée TGO (Trace Gaz Orbiter), et un atterrisseur test nommé Schiaparelli, a décollé à 09H31 GMT des steppes du Kazakhstan. Un voyage de sept mois et un trajet de près de 496 millions de kilomètres attend désormais la mission, au terme duquel l'atterrisseur se séparera de la sonde le 16 octobre pour se poser sur Mars trois jours plus tard.
A lire aussi : Un volcan aussi grand que la France a redessiné la planète Mars
Après avoir largué l'atterrisseur, la sonde TGO entrera dans une orbite elliptique et ralentira très progressivement pour se placer sur une orbite circulaire à 400 km d'altitude.
Ce "grand nez dans l'espace" devra alors rechercher des gaz à l'état de trace dans l'atmosphère de la planète, notamment ceux à base de carbone comme le méthane, qui intéresse les scientifiques car sur Terre, il est à 90% d'origine biologique. Sa détection par TGO pourrait donc constituer un indice possible de la présence actuelle d'une vie micro-organique sur Mars.