Le radiotélescope d’Arecibo, à Porto Rico, a détecté des ondes radios répétées provenant de l'espace. Une première dans l’histoire de l’astronomie.
Si dix-sept «sursauts radio rapides» ou FRB (pour fast radio bursts) ont déjà été mis à jour – le premier en 2007, le dernier en 2015 alors qu'il se trouvait à six milliards d'années de la Terre – tous se sont révélés être des événements isolés ne durant que quelques millisecondes.
Selon les scientifiques, leurs causes, bien qu’incertaines, pourraient résulter d’événements cataclysmiques où la source de cette l’impulsion est détruite. Ce serait ainsi le cas de l’explosion d’une étoile pour devenir une supernova ou l’effondrement d’une étoile à neutrons pour se transformer en trou noir.
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Or la donne a changé depuis mercredi 2 mars après la publication, dans la revue Nature, d’une nouvelle étude. Des scientifiques de Cornell ont ainsi pu observer un phénomène qui se répétait et qui durait plus longtemps qu’à l’accoutumée.
Les astronomes ont pu en tirer deux conclusions. D’une part, que la source de ces «sursauts radio rapides» se révèle être extrêmement puissante. Et d’autre part que celle-ci ne se détruit pas au moment de lancer son signal dans l’espace. Dans ce cas-là, si l'on se fie à la thèse communément adoptée, cela signifierait qu’il existe plusieurs types de FRB.
Dorénavant, les chercheurs vont tenter de découvrir la source des sursauts. Selon les premières théories, il pourrait d’agir d’une étoile à neutrons en rotation qui engendrerait l’émission d’ondes radios particulièrement puissantes.