Huit associations ont manifesté ce lundi 6 novembre contre «l’inaction climatique du gouvernement» devant le ministère de la Transition écologique. Environ 150 manifestants étaient sur place.
Dès 7h50, ce lundi 6 novembre, 150 manifestants, selon Greenpeace, se sont retrouvés pour manifester leur inquiétude devant le ministère de la Transition écologique, dans le 7e arrondissement de Paris.
Des parpaings ont été érigés devant la porte pour barrer la route au personnel. «J’ai construit ce mur pour empêcher le gouvernement d’accélérer le dérèglement climatique […] le nucléaire ne vous sauvera pas, c’est une énergie coûteuse et trop lente face à l’urgence écologique et sociale», scande Léa, la porte-parole de l’association Alterniba Paris. Une banderole «Fermé pour inaction climatique» a été placée au-dessus de la porte-principale du ministère. Une autre «Ministère de la trahison écologique» a été déroulée sur la façade du bâtiment. La police était sur place, gaz lacrymogène à la main.
«Ni pétrole, ni charbon, ni gaz»
Huit associations du mouvement pour le climat, dont Les Amis de la Terre et Greenpeace sont à l’initiative de cette manifestation. Elles ont dénoncé ensemble «l’inaction du gouvernement face à l’urgence climatique». Elles ont réclamé la sortie immédiate des énergies fossiles et l’investissement massif dans les énergies renouvelables pour la sobriété énergétique. Selon le porte-parole d’ANV-COP21, Gaëlle Nourry-Gardien, le gouvernement «gaspille l’argent dans des technologies trop lentes et onéreuses, comme la construction de nouveaux réacteurs nucléaires».
[ACTION EN COURS] Des activistes du mouvement climat ferment @Ecologie_Gouv pour trahison écologique.
Nous le fermons afin de dénoncer les choix énergétiques catastrophiques du gouvernement et appeler à une véritable transition énergétique#DécarbononsMaintenant [1/13] pic.twitter.com/XPHXr9tFvG— Greenpeace France (@greenpeacefr) November 6, 2023
Entre transition écologique et précarité, les associations s’inquiètent des «demi-mesures du gouvernement» alors que «12 millions de personnes» sont déjà en situation de précarité énergétique. Un clin d’œil au Diagnostic de Performance Energétique (DPE) qui continue d’être vivement critiqué.